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Le groupe lyonnais vient de nommer Gary Nabel comme coordinateur de la riposte du groupe contre le virus Ebola. Son rôle: orchestrer l’action de l’entreprise pour permettre de développer des médicaments afin de prévenir ou traiter la maladie.

Sanofi n’entend pas rester les bras croisés dans le combat mondial engagé contre le virus Ebola. Dans ce contexte, le groupe lyonnais vient ainsi d’annoncer la nomination de Gary Nabel, chief scientific officer, dans le rôle de ccordonnateur de la riposte du groupe contre le virus. L’ancien directeur du Centre de recherche sur les vaccins des NIH pilotera notamment les initiatives de Sanofi et sa contribution à la lutte contre la maladie.
Concrètement, l’action du docteur Nabel s’articulera autour de deux axes prioritaires:

  • Identifier la contribution que Sanofi peut apporter aux mesures destinées à lutter contre la flambée épidémique actuelle
  • Définir les priorités et calatyser les opportunités de développement de nouveaux traitements pour l’avenir.

Dans un communiqué, le docteur Elias Zerhouni, président Monde de la R&D de Sanofi, explique que “compte tenu de son expérience en santé publique dans le domaine des épidémies (…), le docteur collabore avec d’autres organisations et fournit notamment des orientations aux chercheurs fondées sur la vaste expérience du Groupe en matière de développement de vaccins et de médicaments, afin de définir la contribution que Sanofi peut apporter à la lutte contre cette menace mondiale“.
Cette implication directe de Sanofi dans la lutte contre le vitus Ebola s’inscrit dans la lignée de précédentes actions menées par le groupe en matière d’humanitaire, qu’il s’agisse de soutien à de grandes organisations (MAP International, Heart to heart International, Crouge-Rouge Française…) ou de bénévolat auprès de l’organisation Stop Hunger Now en vue de distribuer 20 000 repas au Libéria.
« Avec ses homologues du secteur pharmaceutique, Sanofi entend contribuer aux initiatives permettant de développer des médicaments pour prévenir ou traiter la maladie à virus Ebola. Nous partageons également notre savoir-faire scientifique, médical et industriel, ainsi que notre expérience des affaires réglementaires, avec l’Organisation mondiale de la Santé et des organisations gouvernementales et non gouvernementales (publiques et privées) dans le but de mettre un terme à cette épidémie », conclut le docteur Nabel.
Au 2 novembre 2014, 13 042 cas confirmés, probables et suspectés de maladie à virus Ebola et 4 818 décès avaient été rapportés dans huit pays. Ces chiffres tiennent compte des quatre cas et du décès recensés aux États-Unis. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Le taux de létalité moyen est d’environ 50 %. Au cours des flambées précédentes, les taux sont allés de 25 à 90 %1. Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement approuvé permettant de neutraliser le virus, encore que plusieurs thérapies sanguines, immunologiques et pharmacologiques soient en développement. Il n’existe pas non plus de vaccin approuvé pour s’en prémunir, mais deux candidats-vaccins sont en cours d’évaluation.

A savoir

Sanofi, un leader mondial de la santé, recherche, développe et commercialise des solutions thérapeutiques centrées sur les besoins des patients. Sanofi possède des atouts fondamentaux dans le domaine de la santé avec sept plateformes de croissance : la prise en charge du diabète, les vaccins humains, les produits innovants, la santé grand public, les marchés émergents, la santé animale et le nouveau Genzyme.

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