Après plus de deux ans de pandémie, la fin de la crise sanitaire n’a jamais semblé aussi proche. Le nombre de contaminations de la Covid-19 diminue drastiquement dans l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’optimisme gagne aussi, enfin, les hôpitaux lyonnais où la pression hospitalière diminue pour la première fois depuis le début de la cinquième vague. Le point sur la situation sanitaire à Lyon et dans sa région.
Alors que les restrictions sanitaires s’allègent progressivement jusqu’à l’espoir d’un possible retour vers une vie plus ou moins normale, la pression hospitalière diminue également dans les hôpitaux. Les chiffres sont en effet à la baisse, aussi bien au niveau des contaminations dans la région Auvergne-Rhône-Alpes que des admissions dans les établissements hospitaliers lyonnais.
Covid-19 : le taux d’incidence régional divisé par deux en 12 jours
Alors que la région Auvergne-Rhône-Alpes était la plus touchée de France par la Covid-19, dépassant les 4000/100 000 habitants il y a tout juste un mois, la tendance est enfin à la baisse. Le taux d’incidence atteint désormais les 1334 cas pour 100 000 habitants la semaine du 12 février. Il stagnait encore à plus de 3020 cas début février. Soit une diminution de plus de 55% en seulement une douzaine de jours ! La région se place désormais sous la moyenne nationale (1393/100 000).
Même constat à l’échelle des départements auverhonalpins, où les chiffres diminuent de manière générale. Les taux d’incidence sont à présent tous sous la barre des 2000 cas/100 000 habitants. Si le département du Rhône trônait il y a quelques semaines à la première place de la région en terme de taux d’incidence, il est désormais le moins contaminé de la région (1177/100 000), après la Savoie (1169/100 000). Il stagne également sous les 1500 cas en Ardèche (1472/100 000), dans la Drôme (1369/100 000), en Isère (1350/100 000), dans la Loire et en Haute-Savoie (tous les deux à 1334/100 000), dans l’Ain (1290/100 000).
Il dépasse toutefois ce seuil dans l’Allier (1520/100 000), le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire (plus de 1652/100 000). Étonnamment, le Cantal, département jusqu’ici relativement épargné par la pandémie, est actuellement le plus touché de la région. Malgré une baisse, son taux d’incidence reste proche du seuil des 2000 cas/ 100 000 habitants (soit 1919/100 000).
Après des semaines de tension, la pression baisse (enfin) aux HCL
La tendance à l’amélioration se poursuit également dans les hôpitaux lyonnais. Pour la première fois depuis le début de la cinquième vague en novembre dernier, le nombre d’admissions diminue de manière importante. Au total ce mardi 15 février, 1097 patients étaient hospitalisés pour Covid-19 dans les établissements des Hospices Civils de Lyon, dont 95 en services de réanimation. Ils étaient 1233 patients le 8 février dernier. Soit une diminution de 12% en une semaine.
Cette baisse, encore jamais intervenue depuis la fin de l’année dernière, a également une incidence sur la pression hospitalière. Les malades de la Covid-19 ne représentent désormais plus la majorité des patients en services de réanimation et de soins intensifs. “À ce jour, 33,6 % des patients présents en réanimation sont Covid+“, confirme les HCL.
Une amélioration de la situation certainement rendue possible par la vaccination contre la Covid-19. Reste à savoir si cette cinquième vague sera bien “la dernière” comme l’affirme certains spécialistes.
À SAVOIR
dans le département du Cantal, le plus touché de la région, l’Agence régional de Santé lance un numéro vert. Objectif : encourager à la vaccination des personnes isolées. Le 0 800 730 957 est destiné aux personnes âgées à domicile et à celles présentant des difficultés de mobilité pour se rendre sur un lieu de vaccination. Accessible 7/7 jours de 6h à 22h.
