Les conditions climatiques plus clémentes et une possible remontée des températures augmentent les risques allergiques dans la région, notamment à Lyon et à Grenoble. La survenue des premiers symptômes doit inciter à suivre les prescriptions médicales pour combattre les effets allergisants du pollen.
Lyon et Grenoble en “risques élevés”
Les conditions climatiques plus clémentes de ces derniers jours ont augmenté de manière sensible les risques d’allergie liés au pollen d’ambroisie en Rhône-Alpes. L’index pollinique publié par la plateforme de prévision pollinique Air-Rhonealpes avec le concours du RNSA (Réseau national de surveillance aérobiologique) révèle ainsi que les risques d’allergiques sont à leur maximum dans le Roussillon et élevés dans la région lyonnaise, ainsi qu’à Bourgoin-Jallieu et dans l’agglomération grenobloise. Plus globalement, le Sud du Rhône, l’Isère, l’Ain et le Nord de la Drôme affichent un potentiel allergisant très élevé, même si les températures modérées pour la saison limitent la production de pollen en Rhône-Alpes.
Consulter ou suivre les prescriptions médicales
La survenu des premiers symptômes allergiques (nez bouché, démangeaisons, yeux qui piquent, sentiment de sable sous les paupières, asthme…) doit donc inciter tous les aoûtiens de retour dans la région à suivre les traitements prescrits par leurs médecins, d’autant que la remontée des températures – escomptée en fin de mois – pourrait augmenter encore la dispersion du pollen et donc aggraver les effets néfastes de cette plante envahissante particulièrement bien implantée en Rhône-Alpes.